L'aération des logements
L’aération des logements à pour but de préserver la qualité sanitaire de l’air intérieur et d’éviter des dégradations du bâtiment.
Elle permet d’évacuer l’humidité produite par les occupants et leurs activités, les gaz et les particules volatiles qui pourraient stagner dans l’air.
Dans un logement, l’aération doit être générale et permanente. Le mouvement d’air doit permettre le renouvellement d’air continu de tous les espaces.
Pour les bâtiments non pourvus de systèmes spécifiques de ventilation
Pour les bâtiments non pourvus de systèmes spécifiques de ventilation, il est recommandé de procéder à une aération régulière des pièces par ouverture des fenêtres avec les règles habituelles d’ouverture (10 à 15 min deux fois par jour).
Pour les bâtiments pourvus de systèmes spécifiques de ventilation
La qualité de l’air influerait sur la sévérité de la pandémie :
Les travaux de scientifiques suisses démontrent que les fortes concentrations de particules fines dans l’air peuvent moduler, et même amplifier, les vagues de contamination au SRAS-CoV-2.
Cette réalité expliquerait, en partie du moins, le profil particulier de la pandémie de la COVID-19 selon la région.
Les épidémiologistes ont établi depuis quelque temps déjà un lien entre une concentration élevée de particules fines et la gravité des épisodes de grippe saisonnière.
Les particules fines pourraient également servir de moyen de transport pour le virus. Des chercheurs ont déjà détecté la présence d’ARN de coronavirus sur des particules fines.
- République Tchèque 29%
- Chine 27%
- Allemagne 26%
- Suisse 22%
- Belgique 21%
- Pays-Bas 19%
- France 18%
- Italie 15%
- Royaume-Uni 14%
- Brésil 12%
- Portugal 11%
- Espagne 9%
- Israël 6%
- Australie 3%
- Nouvelle-Zélande 1%
La pollution de l'air aurait contribué à 18% des décès dus au Covid en France
Une exposition à long terme à la pollution de l’air ambiant pourrait entraîner un risque accru de mourir du Covid-19, d’environ 15% en moyenne dans le monde, selon une étude internationale. Les particules polluantes semblent augmenter l’activité d’un récepteur, appelé ACE-2, situé à la surface des cellules, impliqué dans la manière dont Covid-19 infecte les patients, selon les chercheurs.
L’étude parue dans la revue spécialisée Cardiovascular Research s’attache à évaluer dans quelle proportion cette pollution, déjà à l’origine de décès prématurés, pourrait également influer sur la mortalité Covid. Les chercheurs ont utilisés des données épidémiologiques antérieures américaines et chinoises sur la pollution de l’air et le Covid-19 et sur le SRAS de 2003, maladie similaire au Covid.
« Nous avons donc un coup double: la pollution de l’air endommage les poumons et augmente l’activité de l’ACE-2, ce qui conduit à une meilleure absorption du virus », selon le Pr Thomas Munzel (Université Johannes Gutenberg, Mayence), co-signataire de l’étude.
A savoir que l’OMS associe déjà à 7 millions de décès par an dans le monde (4,2 millions de ces décès liés à la pollution de l’air extérieur et le reste à la pollution de l’air intérieur).